• PUERTO SOLLEREt c'est donc tous ensemble que nous avons décidé (à la faveur d'un de ces apéros traditionnels où l'on refait la nav') de rejoindre la côte sud-est de l'île, là où se trouvent quelques unes des plus jolies calas avant de traverser vers Ibiza.

    Le départ fut donné le matin du cinquième jour, une jolie brise de SSE nous entraînant alors dans une régate avec nos partenaires de jeu, régate que nous avons facilement gagnée grâce à un ultime virement de bord maîtrisé à la perfection, des pointes à 8 nœuds ... (et à la meilleure équipe, bien sûr!!!).

    Malheureusement, le vent forcissant dans la soirée (et les jours suivants) la décision de nous arrêter juste avant de franchir le cap Ferrutx et de choisir un mouillage bien moins rouleur à Es Calo nous est apparue comme la plus raisonnable, voire la plus agréable.

    Première cala, premières eaux turquoises, nous y passerons la nuit (étant arrivés dans l'après-midi) profitant de la journée du lendemain pour nous baigner, pêcher ... et commencer réellement à apprécier notre villégiature.

    Mais comme d'habitude, en méditerranée (clic), la météo nous aura contraint à modifier notre feuille de route. Il nous fallait maintenant contourner l'île par l'ouest et donc revenir sur nos notre pas sillage jusqu'à la jolie baie de Puerto Soller.

    Avant cela, un arrêt était prévu à la cala Sant Vicente. Après avoir doublé le cap Formentor (à babord, cette fois-ci) à la faveur d'une jolie nav' encore une fois (il faut bien que le vent nous offre quelques avantages) nous nous sommes ancrés dans la première petite cala par erreur (mais sans regrets)!

    Nuit agitée, rafales à plus de 30 nœuds, bateaux rouleurs, marins inquiets, nous levons l'ancre le lendemain midi et arrivons dans la baie de Soller aussi chargée en bateaux au mouillage qu'une autoroute du sud de la France un w-end de juillet, victime de son succès étant en situation de quasi monopole le long de cette côte magnifiquement découpée, bordée par la Serra de Tramuntana.

    Nous comprendrons vite pourquoi charmés, nous aussi, par cette merveilleuse baie et son joli petit tram qui relie le port à la vielle ville, distante de 5km à l'intérieur des terres.

    A suivre ...

     


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  • PALAMOS ... POLLENCADe tramontane, point ou si peu que c''est donc au moteur, appuyé par la grand voile, que nous avons parcouru nos premiers 60MN.

    Après avoir laissé à tribord à 15h15 le fameux cap Creus nous sommes arrivés peu après 21h au mouillage dans la baie de Palamos.

    Premier ancrage, première nuit au mouillage! L'équipage (nous étions 4 à bord, 2 couples) commence à prendre ses marques, 'l'équipe-garçon' ses automatismes et 'l'équipe-fille' ses repères (surtout après une matinée à terre!) avant la traversée le lendemain, en fin d'après-midi, vers les Baléares.

    Il fallait au moins ça car la nuit suivante nous a réservé une surprise (oh! pas de notre fait, pour nous tout allait bien!), venant du batô-copain que vous voyez sur la photo et qui s'est retrouvé en ... panne de moteur!!!

    Flash-back : 1h du matin, 62MN de Palamos, 58 de Pollença (notre point d'atterrissage amarrage à notre arrivée à Mallorca) et bien sûr, pétole totale. Heureusement les fichiers grib annonçaient une tram naissante à partir de 5/6h du matin, ce qui pour une fois c'est révélé exact et nous a permis de terminer à la voile, condition sine qua non pour que Papou puisse s'ancrer à son tour dans la baie de Pollença vers 17h.

    Arrivés une petite heure avant lui, nous avons pu (enfin surtout mon skipper de marin) prendre toute la mesure de l’affluence aoûtienne dans les ports mallorquins et c'est, non sans mal, que nous avons 'piocher' pour la seconde fois.

    Finalement, la panne venant de la pompe à gaz-oil, celle-ci fut commandée et remplacée dès le lendemain pour nous permettre de poursuivre notre navigation tous ensemble!

    A suivre ...

     


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  • MALLORCA !Que de rebondissements depuis un mois!

    Nous en étions restés à notre espoir de pouvoir faire tourner notre moteur. Espoir une nouvelle fois déçu, retour à la case départ, catastrophe évitée de peu. Nous croyons maintenant que le problème vient de notre échangeur.

    Après avoir vidangé x fois et noyé le moteur dans de l'huile exempte d'eau de mer (enfin!!!) pour le protéger jusqu'à l'ultime réparation, nous avons bien été obligé de revoir nos prétentions nautiques à la baisse. Point de croisière, de cabotage le long des côtes ni même de sorties en amoureux à la journée.                               

    Le moral de l'équipage, assigné un été de plus à quai, était alors sur le point de couler.

    Et c'est là qu'un bon génie est venu nous proposer de partir à bord de son feeling 416, un des trois batô-copain avec lequel nous devions initialement tirer des bords jusqu'à Ibiza, la Corse ayant été jugée trop lointaine pour le plus petit d'entre eux (cf la photo du 21 août) et trop 'occupée' pour 3 ou 4 bateaux naviguant ensemble.

    La décision, après un rapide conseil de famille, a été (tout le monde l'aura compris!) d'accepter avec enthousiasme l'invitation faite de pouvoir enfin naviguer 15 jours à bord d'un voilier, en amoureux et sans soucis de pannes, de réparations, de maintenances et de préparations ;-)

    L'organisation a suivi : une petite semaine en famille tous ensemble à bord de Luna1 et il était temps de nous dire au revoir pour nous installer à bord de Béjule et de larguer les amarres, dimanche 3 août à 7h00 du matin, à la faveur d'une petite tram qui devait nous pousser jusqu'à Palamos, première étape de ce voyage.

    A suivre ...

     

     


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  • Encore des problèmes de sonde, encore besoin d'attendre et/ou de chercher ...

    Mais cela avance! Luna1 a même son passeport depuis mercredi, c'est une grande!!

    Allez avec un petit coup de pouce, nous pourrions même faire des essais moteur demain et

    ... sortir du port!!!

     


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