• Aujourd'hui, les parents de mon marin fêtent leurs cinquante ans de mariage ...

    NOCES D'OR

     


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  • ou un clapet anti-retour! Finalement ce n'était qu'un problème d'échappement!!!

    TROIS MOTEURS POUR ... UN COL DE CYGNETROIS MOTEURS POUR ... UN COL DE CYGNETROIS MOTEURS POUR ... UN COL DE CYGNE

    Retour sur une semaine déterminante, la 8ème de l'année 2015 :

    • vendredi, départ légèrement retardé par un passage obligé chez les parents de mon marin pour que je contemple l’œdème rougeoyant du visage de son père avant qu'il ne s'envole vers son pays bas. Vraiment déroutant, d'autant plus qu'accompagné d'une crise de polyarthrite extrêmement douloureuse. C'est donc avec l'esprit un peu préoccupé que je le retrouve (mon marin) et que nous montons à bord de Luna1 en fin d'après-midi avec, pour couronner le tout et pour la première fois de l'hiver, le nez totalement sinistré.
    • samedi, après une matinée que nous consacrons à l'avitaillement d'usage, nous (enfin surtout lui, je rappelle que je suis malade) commençons en début d'après-midi à démonter l'ancien échangeur pour le remplacer par le nouveau, puis à faire la vidange, etc... Prêts à tourner la clé, nous décidons pourtant de profiter de notre soirée et de remettre au lendemain ce que nous pouvons faire le soir même... Nous ne sommes plus à 24h près!                                
    • dimanche, la pluie nous a bercé toute la nuit mais la journée s'annonce pleine d'espoir. Il nous faut manger quelques huîtres, arrosées d'un verre de vin blanc avec ma Meilleure, notre capitaine et sa sirène venus, eux aussi, passer la Saint Valentin à bord de Béjule pour être prêts. Après plusieurs essais (rappelons qu'il n'a pas tourné depuis plus de 6 mois) notre capricieux moteur attend d'être en tête à tête avec son Kapt'ain pour démarrer enfin. Le bonheur est sur l'eau!!!
    • lundi matin, la joie et l’euphorie de la veille nous enveloppent encore d'une douce torpeur quand mon marin décide de contrôler l'huile une dernière fois et, oh horreur, se retrouve avec un chiffon imbibé à nouveau d'une sorte de yaourt dégueulasse. Nous sommes KO debout. Ce n'était donc pas l'échangeur et le cauchemar continue... Branle-bas de combat, il faut se ressaisir et réagir le plus vite possible.
    • mardi, 9h, nous sommes devant la déchetterie pour nous débarrasser des quelques 30 litres d'huile des vidanges de la veille avant de nous lancer à la recherche d'un mécano disponible ET compétent (bien sûr, cela relève de la mission impossible) car une piste avait été évoquée la veille, celle du retour d'échappement. Je reprends donc la route seule, lui reste à bord pour démonter, nettoyer, tester... et TROUVER!!!
    • mercredi, 'petite' journée de 17h de travail ...
    • jeudi, "day off", mon marin étant sans moyen de locomotion, il lui faut attendre de pouvoir se faire véhiculer pour se procurer ce qu'il lui manque pour finaliser son travail et être prêt à tourner la clé de nouveau. En même temps, il l'a bien méritée cette journée de repos!
    • vendredi, le miracle est là! En démarrant avec la vanne d'arrivée d'eau fermée pendant 2 minutes et en refermant cette même vanne deux minutes avant d'éteindre le moteur... tout est clean. On y est, c'est un problème d'échappement. Incroyable, je n'arrive pas à y croire alors rendez-vous est pris pour le lendemain matin, pour être sûr, vraiment sûr.
    • aujourd'hui samedi, le rêve continue.

     


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  • ROBINSON

    pour retrouver mon marin... exilé sur son lieu de travail quelque part en Ariège

    et passer le week-end à deux, à bord de Luna1!

     

     


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  • Initialement, j'avais prévu de reprendre contact avec l'écriture sur ce blog le jour de mon anniversaire, fin janvier, comme si cette date symbolique devait marquer la re-naissance de ma logorrhée ...

    Et puis, l'actualité en a décidé autrement!

    ET AUJOUR'HUI, DIMANCHE 25 JANVIER

    J'aurais voulu revenir sur ces longues semaines de silence automnale qui paradoxalement, ont été remplies de maux mots, sur ces périodes qui bousculent, ces caps à franchir sur l'eau comme dans la vie.

    Et puis voilà, manque de temps, manque d'inspiration ... pudeur à dévoiler des événements et des sentiments trop personnels.

    Donc, point de retour sur inventaire mais, de nouveau, une projection sur notre futur de marins.

    Et nous commençons avec, roulement de tambour, notre nouvel échangeur qui vient juste d'arriver et que nous allons enfin pouvoir installer en amoureux, le jour de la Saint Valentin!

     

    ET AUJOUR'HUI ?

     

    J'ai grandi!

     

     


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  • Ne faisons pas les faux-culs, je n'étais pas une lectrice assidue ni abonnée à Charlie Hebdo. Moi, c'était plutôt le Canard... Pourtant cette journée du 7 janvier (et les suivantes) restera marqué à jamais dans mon esprit et dans mon coeur car ces quelques feuilles de papier journal, remplies de dessins de "petits bonhommes" comme le dit Luz, faisaient partie de mon enfance et de mon adolescence, tout comme Hara Kiri, Fluide Glacial, Actuel, les radios libres, etc ...

    Et parce que tous ces talents, fils et filles de mai 68, épris de liberté, d'égalité et de fraternité, m'auront aidé à devenir qui je suis aujourd'hui, athée malgré le parcours "type" de la fille de parents catholiques pratiquants, viscéralement attachée à la liberté d'expression de chacun et très touchée par cette Une car le pardon reste la plus belle chose de mes jeunes années "d'endoctrinement" religieux... la preuve de mon humanité.

    MERCREDI 25 JANVIER 196...MERCREDI 25 JANVIER 196...MERCREDI 25 JANVIER 196...MERCREDI 25 JANVIER 196...

    Et puisqu'il est question de Dieu et de prophète, j'ai relu Voltaire

    Prière à Dieu

    Ce n’est donc plus aux hommes que je m’adresse ; c’est à toi, Dieu de tous les êtres, de tous les mondes et de tous les temps : s’il est permis à de faibles créatures perdues dans l’immensité, et imperceptibles au reste de l’univers, d’oser te demander quelque chose, à toi qui a tout donné, à toi dont les décrets sont immuables comme éternels, daigne regarder en pitié les erreurs attachées à notre nature ; que ces erreurs ne fassent point nos calamités. Tu ne nous as point donné un cœur pour nous haïr, et des mains pour nous égorger ; fais que nous nous aidions mutuellement à supporter le fardeau d’une vie pénible et passagère ; que les petites différences entre les vêtements qui couvrent nos débiles corps, entre tous nos langages insuffisants, entre tous nos usages ridicules, entre toutes nos lois imparfaites, entre toutes nos opinions insensées, entre toutes nos conditions si disproportionnées à nos yeux, et si égales devant toi ; que toutes ces petites nuances qui distinguent les atomes appelés hommes ne soient pas des signaux de haine et de persécution ; que ceux qui allument des cierges en plein midi pour te célébrer supportent ceux qui se contentent de la lumière de ton soleil ; que ceux qui couvrent leur robe d’une toile blanche pour dire qu’il faut t’aimer ne détestent pas ceux qui disent la même chose sous un manteau de laine noire ; qu’il soit égal de t’adorer dans un jargon formé d’une ancienne langue, ou dans un jargon plus nouveau ; que ceux dont l’habit est teint en rouge ou en violet, qui dominent sur une petite parcelle d’un petit tas de boue de ce monde, et qui possèdent quelques fragments arrondis d’un certain métal, jouissent sans orgueil de ce qu’ils appellent grandeur et richesse, et que les autres les voient sans envie : car tu sais qu’il n’y a dans ces vanités ni à envier, ni de quoi s’enorgueillir.
    Puissent tous les hommes se souvenir qu’ils sont frères ! Qu’ils aient en horreur la tyrannie exercée sur les âmes, comme ils ont en exécration le brigandage qui ravit par la force le fruit du travail et de l’industrie paisible ! Si les fléaux de la guerre sont inévitables, ne nous haïssons pas, ne nous déchirons pas les uns les autres dans le sein de la paix, et employons l’instant de notre existence à bénir également en mille langages divers, depuis le Siam jusqu'à la Californie, ta bonté qui nous a donné cet instant.

    Traité sur la tolérance, Chapitre XXIII

    Fière d'être une fille de ce beau pays qu'est la France quand elle est Lumière.

     


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